Voici deux essais d'illustrations que m'a inspiré un texte poignant écrit par mon Amie
l' Artiste Colette Fizanne
que vous pouvez retrouver sur son site officiel ici: http://cofiz75.blogspot.com/
ainsi qu'à cette addresse: http://www.fizanne.com/
le premier est à l'aquarelle et à l'encre de chine ; dimension 21 cm par 29,7 cm
le second est au crayon de bois; dimension 21 cm par 29,7 cm
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PRISON
Oser dire,
Entre les murs et les maux...
Baillonnée sous un toit dans l'abscence d'un " Toi ", il me suffirait de dérouler les lignes de mon verbe comme des bandelettes d'autour de ma mémoire, une sorte d'haleine qui saisirait la nuque de ma nuit à genoux. Plus prés,toujours plus prés les mots me prient, me supplient de dénouer les fils d'encre qui les tiennent au secret;
Plus que les gestes, les mots assassinent... la violence régne. Celle du verbe. Plus acérée qu'un couteau de boucher, elle dépéce les vies enfouies dans les embrasures des destins. les proies s'agitent de peur, fleurs écorchées offertes aux appétits sévêres de l'ignominie.
Défenestrés d'une existence en deuil, les regards s'eteignent pendant que les hurlements déchirent l'air.
des rebords du silence des peaux claquent, les couloirs souffrent,s'affolent, les portes saignent, les murs se crispent pour étouffer l'insoutenable. L'âme nue, la chaire abandonnée, l'être s'affale dans les tintements des clefs.
Les amitiés ne sont que des " pseudos " sur un autel blanchi par mon linceul; La décence est un camp retranché où leurs vies en chapelles de deuil s'égrennent sans un soupir.
L'incandescence me vrille de carmin en pétales de feu. Folle de "Toi", inconnu éthéré, je crache l'incendie des nuits frangées du blanc de mes pages. La neige se noircit de cette encre qui goutte de ces espaces vierges où tu goutes ma sêve. des lunes sauvages, il pleut du ciel dans l'azur des lacs aux reflets de nuages. Le ciel dort à l'envers, couché dans un lit de prairies rapaces. il n'est pas dit pourquoi tu nais en gerbess de fumée...
Et toujours le temps qui me perce la tempe en flambeaux de vertige...La nuit est pourpre dans l'encognure des lunes perlées de souffles purs. détachée en rigoles argentées la vie s'évade dans les confins fragmentés de fleuves perdus de rives. L'eau se terre dans l'austére de mondes abâtardis de lueurs aux fragances légéres... A quand demain?
Colette Fizanne
( écrit en 1998, aux Beaumettes, Marseille, ces lignes et bien d'autres je les gardais muettes. sans doute est il temps de s'en débarrasser...)
2 commentaires:
Un de tes tableaux que j'apprécie.......bravo pour ce blog.Bises.Fidjie.
Merci beaucoups de ta visite ma chére fidjie!! mais... ce n'est pas un tableau puisque ç'est une aquarelle dont tu parles!ha!ha!ha! ^^
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